Le mardi 30 juin 2015
De 18h00 à 20h30
Simple évolution ou véritable révolution ? Quelle mixité d'usages au coeur du batiment ? Quels sont les multiples acteurs de ces nouvelles gares ? Comment vont s'y traduire les ambitions culturelles ? Ces nouvelles fonctionnalités leur permettront-elles de s'affirmer comme de véritables "morceaux de ville" ? La gare de demain se réinvente tant au service d'une desserte satisfaisante des territoires qu'à celui de l'usager, promis à un avenir de plus en plus mobile.
Architecte, directeur de recherche au CNRS
Les gares ont accompagné l'essor rapide du chemin de fer dans la deuxième moitié du 19è siècle et ont significativement jalonné la périphérie des villes, au point de souvent en devenir des monuments références. Après un développement culminant dans les années 1920, le chemin de fer s'est reconcentré sur un faisceau de lignes à grande vitesse complété par des lignes intercités et des lignes d'intérêt régional. Un nouveau modèle économique fondé sur la valorisation commerciale transforme aujourd'hui les gares et pose la question de leur avenir en tant que marqueurs urbains.
Responsable de l'Unité Gares de la Société du Grand Paris (SGP)
Le projet du Grand Paris propose un nouveau modèle de gare ouvert, diversifiant les usages du temps de transport, pour garantir une appropriation du lieu par ses usagers. Nouveaux espaces de circulation et d'attente, services de proximité, commerces, rencontres culturelles et artistiques : la nouvelle gare devient un espace public, entre la vie souterraine et celle de la cité, où s'expérimentent des nouveaux modes d' "être ensemble".